Connue pour ses tablées gastronomiques et ses terrasses animées, l’avenue Laurier Ouest ne cesse d’attirer Montréalais et touristes. Au-delà de leur carte, nos restaurants ont tous une histoire humaine bien particulière, méritant d’être mise en lumière. Connaissez-vous les anecdotes qui se cachent derrière eux ? 

 

LE 381 LAURIER, UNE ADRESSE DE RESTAURANT EMBLÉMATIQUE 

Cinq ans après avoir ouvert leur premier restaurant au centre-ville, Angelo Leone, Massimo Lecas et Francis Rodrigue se lancent en 2018 dans la reprise de nulle autre que l’ancienne rôtisserie Laurier. Le concept de leur deuxième Fiorellino : marier les amours de l’Italie, soit les pâtes et la pizza, tout en apportant un regard plus actuel sur la présentation. Les trois associés, unis depuis trente ans, avaient Laurier en ligne de mire depuis des années. Angelo, qui garde un souvenir impérissable de ses visites dans son enfance avec son grand-père du lieu emblématique, éprouve une émotion particulière à l’idée d’ouvrir dans le lieu mythique

Tout le monde connaît la bâtisse, parce que c’était la rôtisserie Laurier dans le temps. On voulait donc rendre hommage à son histoire et faire quelque chose de bien pour l’avenue et le quartier.

Ainsi, après plusieurs mois de travaux, le restaurant ouvre ses portes avec son équipe dévouée prête à accueillir la clientèle. Désignant une petite fleur, Fiorellino est la continuité de leurs trente années de carrière, reprenant un mot de la chanson de laquelle était inspiré le nom de leur ancien restaurant, Buonanotte.  

 

 

HOMMAGES FAMILIAUX POUR LES RESTAURANTS CO BA ET JOAH JOAH CK

Arrivé à Montréal du Vietnam en 1979, Ken Tran a grandi dans le restaurant vietnamien de ses parents, il ouvre en 1981 son premier restaurant dans le centre-ville avec ses frères. Dans les années qui suivent, il prend ses distances du milieu de la restauration pour se concentrer sur sa carrière en informatique. Ce n’est qu’au début des années 2000 qu’il reconsidère la restauration. En 2005, il ouvre seul le Co Ba au 1124 Laurier Ouest, cuisine principalement japonaise dont le nom rend hommage à sa mère.

Un peu plus tard, Joah joah C.K. ouvre ses portes sur Parc au coin de Laurier Ouest en 2018, après avoir passé dix ans dans différents quartiers de Montréal. C’est initialement Choi Yune et Kim Hyugune et qui ont ouvert le restaurant de nourriture coréenne avec une fusion japonaise.

Quand nous avons déménagé ici, j’ai changé le nom du restaurant. Joah signifie j’aime ça en coréen et C.K. sont les initiales de mes parents, qui sont à l’origine du restaurant.

Ces derniers continuent d’ailleurs de cuisiner, mais ils confectionnent désormais uniquement des plats à emporter. Ils affirment être heureux d’avoir déménagé, trouvant le quartier agréable en raison de sa clientèle fidèle. 

 

AMITIÉS SOLIDES, POUR DES RESTAURANTS QUI NOUS FONT VOYAGER

Rencontrés au Mexique dans leur jeunesse, Demetrio Viquel et Adrian Ocampo ont longtemps travaillé ensemble dans le célèbre restaurant mexicain Karisma. Ils viennent s’installer à Montréal ensemble, avec l’idée d’ouvrir leur restaurant. Pourtant, leurs chemins se séparent quelques temps, Adrian travaillant davantage en gestion, alors que Demetrio continue d’œuvrer dans les restaurants. Ils n’oublient cependant leur rêve et en 2019, quatre ans après leur arrivée sur le sol canadien, ils transforment un restauranmexicain de Laurier pour ouvrir un bar à tacos européen de qualité.

On voulait ouvrir notre Karisma, et on l’a fait.

 

La Chronique au 104 avenue Laurier Ouest ouvre ses portes en 1995. Marc de Canck a grandi dans une famille de pâtissiers belge, il décide, dès son plus jeune âge, d’en faire son métier avant de découvrir qu’il se passionne également pour la cuisine. Après plusieurs années de pratique en Europe, il atterrit au Québec à la recherche de changement et de liberté. C’est en mars 1995 que prend forme son restaurant-bistro. Client assidu de La Chronique, Olivier de Montigny a grandit dans les cuisines de sa mère, curieux et admiratif des talents du chef il se fait remarquer et se trouve pris sous l’aile de De Canck. Cinq ans plus tard, après avoir amené quelques étoiles supplémentaires au restaurant, Olivier s’associe à Marc et ainsi nait La Chronique telle que nous la connaissons aujourd’hui.  

 

RÊVE ÉVEILLÉ SUR LAURIER OUEST 

Depuis vingt ans dans le milieu de la restauration italienne, c’est en mai 2010 que Manuel Pagliaccio réalise son rêve en ouvrant son restaurant  sur Laurier Ouest. Il se décide alors à se lancer et ouvre son propre restaurant Il Pagliaccio, le nom lui paraissant comme une évidence.

Dans un restaurant où je travaillais, on m’appelait Il Pagliaccio, le bouffon, le clown. C’est un bon souvenir. 

Manuel insiste sur l’importance de chercher des produits de qualité et d’encourager l’artisanal « le plus possible québécois. » Ainsi, depuis dix ans, le restaurateur se plait dans ce quartier élégant, où il apprécie le service personnalisé et la clientèle fidèle. Alors, si vous avez une envie de terre-mer, d’une calzone ou d’un maki, vous savez désormais où vous diriger. 

 

Du matin au soir, Laurier Ouest est animée par les restaurateurs, qui créent des assiettes distinguées pour vous régaler et vous faire vivre une expérience gastronomique hors pair. Prenez le temps de découvrir les histoires et les anecdotes qui se cachent derrière chaque restaurant de l’avenue Laurier Ouest.